Je suis entrée récemment pour la première fois dans l’édifice Marie-Guyart à Québec plus communément connu comme le « Complexe G ». Siège important de notre fonction publique, j’étais fascinée d’être là.
Encore aujourd’hui le plus haut gratte-ciel de Québec, cette tour toute faite en béton, avec ses vastes espaces et larges corridors, veut démontrer par son architecture brutaliste l’importance de l’appareil gouvernemental québécois.
Construite au début des années 70, son côté austère veut inspirer la puissance et nous donner l’impression qu’il y a beaucoup plus grand que nous.
(J’avais ressenti le même sentiment devant des bâtiments brutalistes soviétiques des années 60 et 70 lors d’un voyage en Russie. Du béton à perte de vue !)
Mais j’étais surtout impressionnée d’entrer dans ce temple où tellement de décisions ont été prises qui ont changé le cours de la vie des Québécois.es.
Bien sûr, le parlement tout à côté est le grand lieu de pouvoir, mais comme on retrouve au Complexe G le ministère de l’Éducation, du Travail et des Finances, les gens qui y travaillent ont eu à plusieurs reprises un impact dans mon existence !
En cette période où, chez nos voisins du Sud, le DOGE sabre à tout vent, respect pour tous les employés de la fonction publique qui sont au service de la population et améliorent la qualité de vie des Québécois.es.
(Photo d’archive prise sur le site de la Ville de Québec)